La deuxième édition des Journées Solaires de l’Est, organisée par l’association Cap à l’Est, a rassemblé plus de 500 participants le 28 janvier dernier à Toul, au cœur de la région Grand-Est. Cet évènement, devenu un rendez-vous incontournable pour les acteurs du secteur photovoltaïque, a offert une journée riche en échanges et en découvertes autour des énergies renouvelables.
Une matinée de débats et d’échanges
La matinée a été marquée par plusieurs tables rondes, dont l’une a mis en lumière le réseau Les Générateurs Grand Est. Le débat central portait sur la question : Comment les territoires peuvent-ils dynamiser le développement du photovoltaïque ? Des experts du secteur, des collectivités locales et des entreprises ont échangé sur les enjeux et les opportunités liés à l’essor du solaire dans la région.
En parallèle des stands animés tout au long de la journée par les réseaux Générateurs et Gecler, les visiteurs ont pu rencontrer dans un espace dédié les 27 entreprises présentes, venues partager leurs solutions et innovations.
Des animations et visites pour approfondir les connaissances
L’après-midi a été rythmé par des ateliers et des visites de terrain. Parmi les temps forts, la présentation du parc du Génie d’Écrouves, premier parc solaire au sol citoyen du Grand Est inauguré en 2024, a attiré de nombreux participants. Organisée par Gecler, cette visite a mis en avant le rôle clé des acteurs locaux dans la mise en place de ce projet.
Les visiteurs ont également pu participer à des ateliers interactifs, notamment deux sessions « Vrai/Faux » sur l’autonomie énergétique en autoconsommation collective et petit stockage. Ces ateliers, animés par Les Générateurs du Grand-Est en collaboration avec le Club Smart Grids Grand Est, ont attiré plus d’une centaine de participants, réunissant professionnels, collectivités et citoyens engagés.
Une clôture inspirante
Pour conclure cette journée riche en échanges, Julia Faure, entrepreneuse engagée et cofondatrice de la marque de vêtements éthiques Loom, a pris la parole. Militante pour une industrie textile à moindre impact environnemental, elle a partagé son expérience et sa vision d’un développement plus durable. Coprésidente du Mouvement Impact France depuis 2023, son intervention a mis en perspective les synergies possibles entre les transitions énergétique et écologique.